Wednesday, July 11, 2012

The Endless Quest for an Antiliberal Left

Mathieu Laurent proposes an interesting analysis of what he calls the "antiliberal left." Since the demise of communism, this segment of the electorate has undergone endless "recomposition," with militants and voters shifting from party formation to party formation. Absolute numbers wax and wane with the political fortunes of the day, but the distribution of these forces varies as one new beacon after another rises, only to disappoint the hopes of followers. What is the deep reason for this phenomenon? Two suggestions: Philippe Raynaud sees the absence of the "scientific" core of certitude that underlay what he calls "the communist illusion," while Daniel-Louis Seiler sees "hostility to the system" without offer of "a clear alternative":

Comme le note Philippe Raynaud, qui a étudié la littérature de la gauche radicale : “Chez aucun des auteurs, brillants ou laborieux, que nous avons étudiés, nous n’avons rencontré ce qui faisait la force de l’illusion communiste : la certitude d’être au service d’une cause à la fois juste et scientifiquement fondée, qui devait inéluctablement conduire à l’émergence d’une société radicalement différente” . De la même manière, pour Daniel-Louis Seiler, “les partis étudiés ici se caractérisent plus par l’hostilité au système ou à ses abus que par la proposition d’une alternative claire” . La gauche antilibérale, si elle veut gagner en densité politique, devra réussir la synthèse entre plusieurs projets de transformation sociale : entre la rupture révolutionnaire prônée par l’extrême-gauche, la “révolution par les urnes” du Front de gauche et la “simplicité volontaire” des objecteurs de croissance, le travail de synthèse s’annonce ardu.

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